Figures

Chargement...
Couverture collection

Une amphore inédite du « Peintre de la Gorgone »

[article]

Année 1961 85 pp. 539-543
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 539

CLAUDE ROLLEY 539

UNE AMPHORE INÉDITE DU « PEINTRE DE LA GORGONE

Le Musée de l'Avallonnais possède une collection de cinquante-deux vases grecs et étrusques, qui proviendrait d'Italie. La pièce la plus intéressante est une amphore attique à figures noires, qui porte le n° 50 (1).

C'est une amphore à tableaux, dont il manque le pied (fig. 1). La hauteur conservée est de 28 centimètres, le plus grand diamètre de 21. Le vernis noir qui couvre la plus grande part du vase est irrégulier, posé à grands coups de pinceau ; l'argile transparaît par endroits. Les deux tableaux réservés, identiques, portent un lion tourné vers la droite, dans une attitude intermédiaire entre la marche et le repos : le bout des pattes est allongé sur le sol, mais le corps reste soulevé. La queue est ramenée sous le ventre, en passant entre les pattes. La gueule est légèrement ouverte, langue pendante (fîg. 2). La crinière unie se termine par huit grandes flammèches qui recouvrent en partie les traits parallèles qui figurent les côtes. Une bande rouge, sous le ventre, se termine en arc sur la croupe.

L'incision est soignée, et subsiste même là où le vernis a été arraché. Quelques traces de rehauts rouges sont visibles : sur la bande qui suit le ventre et l'arc de la croupe ; le long des côtes ; au bout des pattes. La crinière ne porte que quelques traces mal discernables. Il semble qu'il y ait eu un trait rouge sur le dos et un sur la croupe.

Le champ est orné de rosettes à double cercle central (une sous la gueule du lion, une au- dessus du dos), et de trois croisillons au-dessus du dos ; des traces rouges sont visibles sur quelques pétales des rosettes et sur les croisillons. Trois larges traits rouges, effacés presque partout, font le tour du vase juste au-dessous des tableaux, deux autres sur le col.

C'est une œuvre du Peintre de la Gorgone, identique à une amphore du Louvre (2) ; la seule différence est dans les ornements du fond (sept croisillons, pas de rosette). Le vase du Louvre est plus fragmentaire (tout le bas de la panse a disparu), mais la surface est en meilleur état, et les rehauts rouges permettent de restituer ceux qui ont disparu sur l'exemplaire d'Avallon : la crinière est ici une tache rouge unie.

(1) Je remercie Mr P. Poulain, Conservateur du Musée de l'Avallonnais, qui m'a donné toutes les facilités que je pouvais désirer pour l'étude et la publication de cette pièce, comme pour l'étude de toute la collection, et Mr P. Devambez, à qui je dois les photographies des deux amphores du Louvre, et qui m'a permis d'étudier les originaux. (2) Campana 10620. CVA Louvre fasc. 11, III He pi. 120, 1 à 3. Diam. max. : 20 cm. 5.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw